Victime d´un traumatisme sonore à l´âge de 18 ans, ma vie n´était plus qu´une succession d´innombrables privations et obligations affectant fortement ma vie privée et mon équilibre émotionnel. Plus de sorties en discothèque, soirées, événements familiaux, fête. Peur des travaux sur la voie publique. Obligation de me boucher les oreilles à chaque passage de mobylette, sirène de pompiers ou de police, malgré les bouchons d'oreille. Mais le plus pénible concernait les bruits domestiques journaliers. L'aspirateur, bruits de vaisselle s'entrechoquant, portes qui claquent. Vingt ans plus tard, je commençais une cure Hipérion sans trop y croire.
Que vous a-t-elle apporté ?
Après dix séances, je sortais dans la rue sans mes bouchons d'oreille. Au bout du parcours thérapeutique, je ne ressentais plus aucune douleur. L'écoute de musique d'un volume sonore important passée bien. Et surtout, ne ressentais plus cette appréhension latente qui me minait et me laissait dans un état de stress permanent.